La cafèt, enfin un cours facultatif [Liibre]

La matinée que la miss avait passé aujourd'hui pourrait être qualifiée de parfaitement ordinaire. Elle s'était levée avec une bonne demie-heure de retard à un cours auquel elle n'avait de tout évidence pas assisté du tout. Puis, le cours de musique s'en suivit, seul cours qu'elle ne ratait jamais avec le sport. Ensuite, pour la énième fois, elle fut convoquée. Ses convocations, elles ne les comptait plus... Depuis quelques mois,d'ailleurs, c'était devenue particulièrement fréquent et répétitif. En effet, Chelseay avait à chaque fois l'impression de réassister à la même scène que la fois précédente. "Chelseay tu as BESOIN d'être suivie, il faut que tu parles de tes souffrances à un psy, à un ami ou même à moi, si tu veux." Tu parles ! Parler des souffrances desquelles on n'avait jamais parlé à personne à Monsieur le proviseur ! Tss... Et puis ça continuait : "Je ne vais pas te mettre en colle à chaque fois, chelseay. je sais que ça ne sert à rien" et blabla et blabla... Tout ces discours, elle ne les écoutait jamais... Sortie du bureau, elle avait déjà un peu de retard sur le déjeuner. Elle hésita à sortir et se prendre un sandwiche mais se décida à renoncer et se dirigea vers la cafét'. Au passage, elle salua quelques rockeurs et rockeuses en leur souriant. Puis elle prit un plateau et se mit en dernière position de la queue. Elle passa tout d'abord devant les entrées. Elle opta pour une simple salade de betteraves dont la couleur lui plaisait bien. Puis elle se servi un plat de haricots avec du steak. On avait beau être en Amérique, les précédents étudiants avaient mangés toutes les frites ! Elle choisi enfin une part de gâteau au chocolat, qui restait malgré tout, et y ajouta un coulis de framboises. Puis, elle alla s'asseoir seule à une table, alla chercher du pain et se servrir de l'eau et retourna à sa table.

Invité

Et Zut. Encore un retard qui venait de se rajouter à la liste déjà longue. En soupirant, jetant un dernier coup d'oeil à son réveil indiquant une heure peu décente pour une journée d'école, l'adolescente saisi un jean et un T-Shirt usé d'on elle se vêtit à la hâte.Elle prit ensuite son portable, avala une pomme et saisi les clés agrémentés d'une petite fleur qui trônait sur sa commode. Quelques minutes plus tard, elle roulait dans sa jolie BMW rouge-turquoise, en direction de l'établissement le plus réputé et évité de Californie. À savoir l'école. Fanstastique, non ? À son âge, elle aurait sans doute laisser tomber les études si cela n'aurait pas été necessaire pour exercer ce métier qui la passionne. Mais bon...n'empêche qu'elle avait encore louper un cour et qu'à ce rythme, elle serait mis dehors d'ici peu. Mais le proberbe ne dit-il pas : un jour à la fois? Si tel était le cas, elle l'appliquait parfaitement.

Avec l'aide de son rétroviseur, elle accentua la profondeur de son regard avec l'aide d'un crayon noir et appliqua un blush nacré sur sa peau rosé. Elle se stationna ensuite en ligne droite dans le parking de l'école et prit une profonde respiration. 12h. Parfait. Elle arrivait à l'heure du lunch. Fynlie prit les quelques pièces de monaies qui traînaient dans la voiture et sortit à l'extérieur, reprenant aussitôt son air sombre et tourmenté. En tant que membre du club de journalisme, il n'était pas étonnant qu'elle soit aussi attiré par l'écriture, mais peu de personne se comportait comme elle. À savoir distante, peu sociable, renfermé et on en passe. Que voulez-vous, c'était une artiste dans l'âme comme dans l'esprit.

Fynlie passa vers le local où elle déposa son portable, puis descendit dans la cafétéria où elle croisa plusieurs personnes qui la regardait avec un certain intérêt. Elle savait que son habitude d'être aussi solitaire en déroutait plusieurs, de même que son manque d'élocution. Pourtant, elle savait très bien s'exprimer et ces textes ne faisaient que renforcer cette conviction des uns et des autres qu'elle s'abstenait ainsi de toute conversation simplement parce qu'elle n'en éprouvait pas le désir. Après avoir jeté un regard noir à un petit de première qui le regardait avec intensité, l'adolescente prit une salade et un café, qu'elle posa sur son plateau avant de chercher une place libre. Comble de malchance, il n'y en avait aucune. Au loin, elle apperçut une jeune fille qui était seule. Parfait. Au moins , elle n'aurait pas à supporter le déblatérage de toute ces pies richissime. S'approchant d'elle, sans toutefois sourire, elle demanda:

-La place est libre?

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